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«En direct de Mediapart» : le débat Cambadélis-Cosse-Mélenchon

14 MAI 2014 | PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART

À moins de deux semaines des élections européennes, les trois dirigeants des partis de gauche représentés au Parlement – Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuelle Cosse et Jean-Luc Mélenchon – ont débattu pendant plus de deux heures sur Mediapart. Sur l’Europe évidemment, mais aussi sur les conditions du dialogue des gauches françaises.

Débat animé par Frédéric Bonnaud, Edwy Plenel et la rédaction de Mediapart. Les européennes seront-elles une réplique des municipales pour le Parti socialiste ? Pourquoi les écologistes et le Front de gauche ne profitent-ils pas des défaites du PS ? Comment reconstruire un projet et une dynamique commune ? La gauche de gouvernement est-elle condamnée à se renier au nom du « réalisme » ? Quelles sont les alternatives à gauche du PS ? Débat avec : Jean-Christophe Cambadélis (PS), Emmanuelle Cosse (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, parti de gauche).

Voici quatre temps forts de l’émission :

1. Échange Mélenchon-Cambadélis sur le traité transatlantique

2. Cambadélis : « Les 3 % de déficit, c’était du doigt mouillé »

3. Mélenchon à Cambadélis : « L’Europe, c’est la guerre ! »

4. Cambadélis, Cosse et Mélenchon échangent sur l’euro

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Lien d’accès à l’intégralité de l’émission sur le site Médiapart

Le mystère français

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Attac, la compétitivité

Extrait de la synthèse du rapport d’Attac & Fondation Copernic
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Les vraies raisons de la fragilité de l’industrie française

Certes, les aspects compétitivité hors-prix, c’est-à-dire liés à la qualité des produits, leur degré d’innovation technologique, l’adaptation à la demande… ne sont pas totalement ignorés. Il serait difficile en effet de ne pas voir, si on en reste à la comparaison avec l’Allemagne, le niveau insuffisant de la R&D en France : 2,1 % du PIB contre 2,8 %.

Ce différentiel est également très marqué si l’on considère les dépenses en R&D du secteur privé : 15 milliards d’euros de ce côté-ci du Rhin, contre 31 milliards de l’autre en 2008. De même, tout le monde s’accorde pour pointer le problème des rapports entre les grands groupes industriels et leurs sous-traitants. L’externalisation des activités des grandes firmes a uniquement pour objectif de faire baisser les coûts en les reportant sur les PME sous-traitantes, multipliant ainsi les pratiques abusives.

La dépendance par rapport aux grands groupes, qui peuvent les abandonner pour accroître leur rentabilité, explique en partie la difficulté des PME à avoir accès au crédit bancaire. Sur ces points aussi, la différence avec l’Allemagne est patente. Enfin, la sensibilité des exportations françaises au taux de change de l’euro est largement connue. Entre janvier 2002 et avril 2008, l’euro s’est réévalué de 78 % par rapport au dollar. Conséquence, depuis 2002 cette hausse aurait freiné les exportations françaises à la hauteur de 0,3 point en moyenne par trimestre. Le contraste est manifeste avec l’Allemagne qui, se situant sur des créneaux haut de gamme, est moins sensible aux variations de prix.
Ces faiblesses de l’industrie française, si elles ne sont pas ignorées, sont, de fait, laissées de côté par la plupart des commentateurs.

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Les dirigeants privés écrivent leur «lettre d’amour» à François Hollande

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Il est urgent d’agir maintenant et collectivement.

– L’État doit réaliser 60 milliards d’euros d’économies (3 points de PIB) au cours des cinq prochaines années.
– Il faut baisser le coût du travail d’au moins 30 milliards d’euros sur deux ans. Un transfert financé pour moitié par un relèvement de la TVA de 19,6% à 21% (la moyenne européenne) et l’autre moitié par une baisse des dépenses publiques.

« Nous, dirigeants des plus grandes entreprises françaises, nous nous sentons profondément attachés à notre pays. »
Lire l’article du JDD

Aubry aux patrons : « Les leçons ça suffit ! Que chacun fasse son travail ! »

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« Pensez aux Français, ce sont vos salariés, ce sont ceux qui attendent de rentrer dans vos entreprises ».
Lire l’article du NouvelObs

L’économie française « à l’arrêt », selon l’Insee

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La France continuerait d’échapper à la récession. Le PIB continuerait de stagner aux troisième et quatrième trimestres (contre +0,1% puis +0,2% prévus en juin), ce qui porterait à cinq le nombre de trimestres consécutifs de croissance zéro, une situation totalement inédite depuis l’après-guerre.

Le pouvoir d’achat va fléchir de 1,1% en 2012, après une légère baisse de 0,1% en 2011. Et ce, malgré le coup de pouce au Smic et l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire.

l’investissement des entreprises devrait diminuer de 0,4% au troisième trimestre puis de 0,7% au quatrième, « du fait principalement de la faiblesse des débouchés », explique l’Insee. Le taux de marge des entreprises devrait, lui, retomber à 27,9% à la fin de l’année, un des niveaux les plus bas au cours des trente dernières années.

le salut pourrait venir d’une solution à la crise de la zone euro : un apaisement « durable » des tensions sur les dettes espagnole et italienne « serait de nature à permettre un redémarrage de l’activité”.
Lire l’article du Nouvel Observateur