Archives de Tag: Référendum

Suisse, un référendum pour une économie de cotisation sociale. Les syndicats sont contres.

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Une initiative populaire a récolté suffisamment de signatures pour soumettre à un référendum la proposition d’un revenu de base inconditionnel d’environ 2.000 euros par mois pour chaque Suisse.
Si le texte est adopté, les autorités politiques ont l’obligation de le mettre en oeuvre

Cette initiative s’inspirent des thèses de l’utopiste français Charles Fourier (1772-1837). Le Revenu de base inconditionnel remplace le filet de la sécurité sociale, et « supprime les contrôles avilissants ».

« Les salariés devront continuer à travailler 40 heures par semaine, mais pour un salaire nettement inférieur », estime Thomas Zimmermmann, porte-parole de l’Union syndicale suisse.
Selon Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de la revue suisse Bilan, « il s’agit d’un projet dogmatique qui crée une mentalité de rentier ».

Lire l’article L’Echo

Désir souhaite un référendum sur la moralisation de la vie politique

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Le premier secrétaire national du PS Harlem Désir a défendu à Limoges l’idée d’un référendum auprès des français en vue de mettre en oeuvre des réformes pour la moralisation de la vie publique, et « remettre à plat tout ce qui doit l’être ».

« Nous devons donc organiser un véritable sursaut démocratique, remettre à plat tout ce qui doit l’être pour que les électeurs retrouvent confiance », a-t-il déclaré devant environ 200 nouveaux adhérents venus à sa rencontre.

« Je crois que les Français peuvent être saisis pour nous permettre d’aller jusqu’au bout », a-t-il ajouté en évoquant la possibilité d’organiser un référendum, sur des sujets tels que le « non-cumul des mandats », le « contrôle du patrimoine des élus », ou encore l’incompatibilité entre des tâches de lobbying et la fonction d’élu.

Lire l’article du NouvelObs

Le 7 avril, un référendum en Alsace

Non, ce n’est pas un poisson d’avril

Alsace

Dans un mois, jour pour jour, se tiendra dans notre pays un référendum dont aucun organe de presse national ne parle. Les habitants de la région Alsace se prononceront sur la création d’une nouvelle collectivité territoriale fusionnant le Conseil régional et les conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Il ne s’agit pas là d’une simple question alsacienne. Ce vote concerne la France entière. Ce « véritable laboratoire pour un nouveau modèle de décentralisation à la française » (ce sont les termes de la résolution adoptée par ces trois collectivités).

Dans ce referendum, le camp du « oui » tient les leviers de commande. C’est d’abord l’UMP qui est à la manœuvre, à travers les trois présidents UMP des trois collectivités concernées. Cela fait plusieurs années que la droite alsacienne a conçu le projet de collectivité territoriale d’Alsace (CTA) et se bat pour le faire aboutir. Mais EELV soutient aussi la CTA, tout comme le FN et les autres partis d’extrême-droite. Les élus PS se répartissent entre le pour (8 d’entre eux), le contre (5 autres) et l’abstention (9). Les élus de Strasbourg voient d’un mauvais œil la réduction de leur influence et la concurrence que la CTA représenterait pour la future métropole. Le principal journal régional, les Dernières nouvelles d’Alsace, fait abondamment campagne pour le « oui ». Le Front de Gauche appelle à voter « non ». Les syndicats CGT, FO et la FSU sont contre le projet. La loi exige, pour que le projet soit adopté, que les « oui » obtiennent plus du quart des inscrits. L’abstention dessert donc les tenants du « oui » qui s’affolent devant le risque d’une abstention massive.

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« Le plus important ce ne sont pas les marchés financiers. »

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Le président du pays Ólafur Ragnar Grímsson, 69 ans, était en visite officielle, auréolé des succès islandais contre la crise, et du rôle qu’il a joué dans ce redressement spectaculaire, en décidant à deux reprises de consulter le peuple par référendum.

Il a rencontré mardi François Hollande pendant 35 minutes. Les deux hommes, raconte-t-il, ont parlé de trois sujets.
« La reprise économique en Islande et les leçons à en tirer, la coopération économique dans l’Arctique et l’expérience islandaise en matière de géothermie – qui assure 90% du chauffage des habitants –, et comment elle pourrait être développée en France. »

« En Islande, les partis de droite et de gauche ont été unanimes sur la nécessité de protéger le système social. Personne, à droite ou au centre, n’a défendu ce que vous appelleriez des politiques de droite ».
« Après la chute des banques, ces talents se sont retrouvés sur le marché du travail. En six mois, ils avaient tous été embauchés. »

Lire l’article de Rue89

En Islande, payer la dette ? Même pas en rêve !

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À la fin de 2008, l’ensemble des dette de l’Islande égalait à 9 fois son PIB. La monnaie s’est effondrée et la Bourse a suspendu ses activités après une baisse de 76%.

La révolte pacifique a débuté en 2008, sans que celle-ci soit décrite dans les pages des grands médias européens.

En 2010, le gouvernement, réunissant des sociaux-démocrates et les écologistes de gauche, a mis sur pied une assemblée constituante de 25 membres, des « citoyens ordinaires » pour réformer la Constitution.

En avril 2011, les citoyens ont de nouveau dit non à un nouveau référendum sur le paiement de la dette.
« Les (banques) ont accumulé une dette égale à plusieurs fois le PIB annuel. Il n’y a aucune possibilité que les citoyens puissent payer cette dette. »

Les agences de notation Moody, Standard & Poor et Fitch font pression pour punir l’endettement en ignorant la reprise économique dans ce pays (le triple de la croissance de l’UE prévue en 2012).
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