Archives de Catégorie: Grande Région

La Lorraine engagée dans l’innovation et dans l’investissement

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Sport sur ordonnance à Strasbourg

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Lancé en novembre 2012 par la Ville de Strasbourg, avec l’agence régionale de santé d’Alsace et le régime local d’assurance-maladie, ce dispositif innovant fournit un accès gratuit aux installations sportives de la communauté urbaine de Strasbourg (Cus) à des personnes atteintes d’obésité, de maladies cardio-vasculaires ou d’un diabète de type 2. Une cinquantaine de généralistes volontaires peuvent prescrire à leurs patients une activité physique modérée et régulière.

Chacune de ces sept activités est financée par la Ville, le régime local d’assurance-maladie prenant en charge la formation des éducateurs.

Une évaluation sera faite par l’équipe médicale et par des sociologues de l’université de Strasbourg. Le dispositif sera-t-il étendu au reste du pays ? La Sécurité sociale remboursera-t-elle bientôt le sport ? « Nous n’en sommes pas là, mais entre une personne sédentaire et quelqu’un qui bénéficie de ce dispositif, il y a 250 euros de moins par an en dépenses de santé ».

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Régime local, les députés socialistes mobilisés et vigilants

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Le projet de loi portant la sécurisation de l’emploi, présenté le 6 mars dernier en Conseil des ministres, prévoit la généralisation de la couverture complémentaire des frais de maladie. Ce nouveau dispositif sera obligatoire comme le régime local d’assurance maladie mais offrira des garanties supérieures à ce dernier.

Nos élus socialistes des territoires concernés ont rencontré les plus proches collaborateurs de M. Michel SAPIN, en compagnie du président du Régime Local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle et du secrétaire général de l’Institut du Droit local.
« C’est donc avec le soutien du Ministère que nous déposerons un amendement à l’article 1er du projet de loi. Afin de lui donner toute la force qu’exige la situation nous proposerons ce texte à la signature de l’ensemble des députés Alsaciens et Mosellans. »

Les enseignements du régime local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle
La commission des affaires sociales du sénat a auditionné, il y a un an, la Cour des comptes sur le fonctionnement et les enseignements à tirer du régime local d’assurance maladie complémentaire d’Alsace-Moselle.
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Le 7 avril, un référendum en Alsace

Non, ce n’est pas un poisson d’avril

Alsace

Dans un mois, jour pour jour, se tiendra dans notre pays un référendum dont aucun organe de presse national ne parle. Les habitants de la région Alsace se prononceront sur la création d’une nouvelle collectivité territoriale fusionnant le Conseil régional et les conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Il ne s’agit pas là d’une simple question alsacienne. Ce vote concerne la France entière. Ce « véritable laboratoire pour un nouveau modèle de décentralisation à la française » (ce sont les termes de la résolution adoptée par ces trois collectivités).

Dans ce referendum, le camp du « oui » tient les leviers de commande. C’est d’abord l’UMP qui est à la manœuvre, à travers les trois présidents UMP des trois collectivités concernées. Cela fait plusieurs années que la droite alsacienne a conçu le projet de collectivité territoriale d’Alsace (CTA) et se bat pour le faire aboutir. Mais EELV soutient aussi la CTA, tout comme le FN et les autres partis d’extrême-droite. Les élus PS se répartissent entre le pour (8 d’entre eux), le contre (5 autres) et l’abstention (9). Les élus de Strasbourg voient d’un mauvais œil la réduction de leur influence et la concurrence que la CTA représenterait pour la future métropole. Le principal journal régional, les Dernières nouvelles d’Alsace, fait abondamment campagne pour le « oui ». Le Front de Gauche appelle à voter « non ». Les syndicats CGT, FO et la FSU sont contre le projet. La loi exige, pour que le projet soit adopté, que les « oui » obtiennent plus du quart des inscrits. L’abstention dessert donc les tenants du « oui » qui s’affolent devant le risque d’une abstention massive.

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« Dans quelques années, on dira que tout a commencé à Illange et Chengdu. »

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La demande chinoise est si importante qu’on a dû tout accélérer. Tout va beaucoup plus vite que prévu », confie Frédéric Basset. La Comex Holdings, dont il est le président, est tout juste en train d’installer son équipe en Europe : « Des directions ont déjà été nommées en Allemagne et Italie, on finalise celle du Royaume-Uni, on cherche pour le Bénélux. Quant à la France, c’est nous qui nous en occuperons ».

Deux autres centres similaires, à Wuhan, au centre-est, et à Harbin, au nord, sont en pourparlers. Car la Comex Holdings voit grand. « On va peut-être en créer six, à destination des entreprises européennes. C’est un nombre à l’échelle du pays », indique Régis Passerieux, président de TerraLorraine, la filiale chargée du centre d’Illange.

« Nous avons un PIB en croissance de 13 % sur les trois premiers trimestres et une part d’import-export en hausse de 29 % », énumère, comme d’autres distribuent leurs cartes de visite, Fang Xia Fang, vice-président de la province du Sishuan.
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Qui est derrière l’investisseur et quelle est l’origine des fonds ?

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« Je n’ai pas de réponse à vous apporter sur l’origine des fonds. » Petit murmure dans l’amphi archi-comble de la chambre de commerce et d’industrie de Thionville-Yutz. « Je ne peux pas me poser cette question, justifie-t-il. Ça relève de la responsabilité de l’Etat, ou même de l’Europe.

Ce que l’on sait, c’est que la Comex holding, a créé au Luxembourg une Sicar, société d’investissement à capital-risque. Son nom demeure secret. « C’est pour protéger les investisseurs, » explique Bruno Welsch, directeur de TerraLorraine.

Frédéric Basset, président de la Comex, a lui-même parlé de fonds en provenance de Russie, mais aussi de Londres… À l’origine, ce sont les Chinois, il y a quasi deux ans, qui ont suggéré l’idée de ce centre d’affaires sino-européen.
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