Comme à chaque fois, un scandale de santé publique permet de lever le voile sur les liens entre médecins et labos.
La plupart des gynécologues les plus médiatiques, ceux que vous entendez le matin à la radio, et voyez le soir dans le journal de Pujadas, ceux qui décrivaient ces pilules de 3e génération comme un immense progrès pour les femmes, sont « payés par l’industrie pharmaceutique pour être ses porte-parole »
Pourtant, il existe la loi Kouchner de 2002 qui précise que les médecins « qui ont des liens avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé, ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits sont tenus de les faire connaître au public lorsqu’ils s’expriment lors d’une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle. »
Cette loi est bafouée tous les jours, par toutes les radios et les télés.
« Je ne vois pas bien comment, pour ma part, déclarer mes conflits d’intérêt potentiels avant chacune de mes interventions télé. »
Donc, ça continue, et ça continuera.
Lire l’article d’@SI