Archives de Tag: investissement

Le gouvernement veut faciliter l’accès au crédit pour les collectivités

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Encouragé par l’Elysée, le ministère de l’économie et des finances va assouplir les conditions d’éligibilité à l’enveloppe de 20 milliards d’euros de crédits à très long terme (de plus de 20 ans et jusqu’à 40 ans) mise à disposition du secteur public local, depuis avril, par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), afin de financer des projets d’investissements lourds.

M. Emmanuelli a notamment bataillé dur depuis huit mois sur ce terrain, pour venir à bout de l’empilement de règles et de doctrines qui, selon lui, bloquaient tous les projets locaux pour des raisons bureaucratiques.

« Le fonds d’épargne est demandeur de demandeurs ! », avait déclaré le député des Landes, en octobre, lors du congrès annuel de l’Union sociale pour l’habitat à Lille. « La consommation de l’enveloppe de 20 milliards n’est pas à la hauteur de nos attentes », avait-il ajouté.

Lire l’article du Monde

Europe, « Le Parlement aura le dernier mot »

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L’eurodéputée Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, réagit sur l’accord budgétaire trouvé par les dirigeants européens.

« C’est le Parlement européen qui aura le dernier mot et il compte bien exercer son pouvoir. Il faudra revenir sur quatre points essentiels.

👉Les dépenses d’avenir, sur les énergies, les transports ou les télécoms ont baissé. 95% des dépenses de l’Union Européenne portent sur l’investissement. Ce sont des bonnes dépenses.
👉Il faut que le Parlement revienne sur le déficit chronique. 960 milliards euros de dépenses et 908 milliards d’euros d’engagement. Ce n’est pas sérieux.
👉L’Union Européenne doit avoir ses propres ressources. Cela mettrait un terme à ces réunions interminables entre les 27, et créerait un lien entre le contribuable européen et l’Union Européenne.
👉Il n’y a pas de clause de révision obligatoire dans ce texte. Cela signifie que l’on n’aura pas la capacité de revenir sur ce budget d’ici 2020. C’est inacceptable. »

Lire l’article du NouvelObs

Pourquoi les banques refusent d’être scindées ?

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Par Gaël Giraud

Les grandes banques françaises veulent convaincre François Hollande de limiter sa promesse de campagne au cantonnement de leurs activités dangereuses dans des filiales distinctes.

Elles craignent pour la rentabilité de leurs activités de marché si elles étaient effectivement scindées : elles seraient contraintes de se refinancer davantage (à encours de crédit constant), ce qui a un coût, et – n’ayant plus la garantie de l’État – à un taux plus élevé (celui du refinancement sur le marché interbancaire).

En réalité, beaucoup de directeurs financiers ont eu la prudence de conserver des lignes de crédit traditionnelles. Peugeot, par exemple, peut toujours effectuer des tirages de cash auprès de la BNP. Et si une véritable scission devait les pénaliser, ne serait-ce pas à la Banque publique d’investissement de jouer le véritable rôle de banque de marché au service des industries françaises ?
Lire l’article de Revue-Projet

Les vœux de lutte d’Edouard Martin

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Les trois maisons londoniennes de Mittal valent trois fois son investissement à Florange !
180 millions d’euros, une somme qui devient toute relative quand on sait qu’elle représente à peine un tiers du patrimoine immobilier que le patron du groupe, Lakshmi Mittal, s’est récemment constitué à Londres.

En effet, selon le Daily Mail, l’homme d’affaires vient d’acheter l’ancienne ambassade des Philippines (70 millions de livres, soit 86 millions d’euros), supposément pour sa fille Vanisha. Peu avant, c’est à son fils Aditya que le généreux père de famille avait offert une demeure de 117 millions de livres (144 millions d’euros). Les deux propriétés se situent avenue Kensington Palace Gardens, surnommée l’allée des milliardaires, non loin du palace paternel. Le logement de Lakshmi Mittal est en effet connu comme la « maison privée la plus chère du monde » et, détaille le Daily Mail, possède bain turc, piscine incrustée de joyaux, marbre issu de la même carrière que celui du Taj Mahal, suites et quartier pour les domestiques.

Au total, donc, ces trois demeures valent 542 millions d’euros, soit trois fois les 180 millions de Florange.
Lire l’article du Daily Mail

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L’Islande se réjouit d’avoir abandonné ses banques

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Octobre 2008, la faillite des trois grandes banques islandais (Kaupthing, Glitnir et Landsbanki) est proclamée. En cause : une politique d’endettement à risque et le gonflement de leur bilan. Pour prévenir l’effondrement du système bancaire, celles-ci furent nationalisées. Les créanciers étrangers pas remboursés. D’autres mesures furent prises. Quatre ans plus tard, elles portent leur fruit.

« Accepter de laisser les banques tomber en faillite fut l’acte le plus difficile qu’il m’ait été donné de prendre, mais sans doute le meilleur. »

Comme l’analysait La Tribune le mois dernier, la dévalorisation de la couronne islandaise a provoqué une inflation (jusqu’à 18%) au cours de l’année 2009, un ralentissement de la hausse des salaires en 2009 et 2010, mais elle a permis aux secteurs épargnés, comme la pêche et le tourisme (en hausse de 16% sur l’année 2012), de profiter de la relance économique mondiale pour engranger des bénéfices et relancer des investissements.

20121217-131636.jpg Avec un déficit à l’équilibre prévu pour l’an prochain, un taux de chômage proche de 5% et le remboursement total des 2,1 milliards prêtés par le FMI, Reykjavik respire. Et pour celui qui assume la présidence du pays depuis le 1er août 1996, pas question d’entrevoir une adhésion à l’Europe.
Lire l’article 7/7