En marge d’un déplacement à Metz vendredi, Mme Filippetti a réitéré ses vives critiques contre l’autorité administrative chargée de lutter contre le téléchargement illégal.
Alors qu’un internaute a pour la première fois été condamné jeudi à Belfort à 150 euros d’amende pour avoir téléchargé illégalement de la musique, la ministre a estimé qu’il y avait une « disproportion entre les moyens énormes de l’Hadopi et le résultat concret ».
La Hadopi « coûte 11 millions d’euros par an, plusieurs dizaines de personnes y travaillent. Ce que je constate, c’est que la décision qui a été prise hier à Belfort, c’est 150 euros de condamnation, et qu’il y a à peine 30 dossiers transmis au juge », a observé la ministre.
« La solution, c’est l’offre légale, par abonnement, avec un choix large, des catalogues variés. Or, là dessus, Hadopi n’a pas fait son travail, n’a pas rempli sa mission, c’est-à-dire contribuer au développement de l’offre légale », a insisté Mme Filippetti.
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